Montage des photos de Myriam Duquenne pour le spectacle "L'étoffe des songes",
créé en Juin 2011 pour la Compagnie Falaises et Plateaux.
Site photo :http://www.myriamduquenne.com/
J'aimerais remercier nommément et énormément toute l'équipe, mais vu que le droit à l'image et à la vie privée sont inaliénables à l'entité numérique et sont les garants inconditionnels de "l'avatardise considérée comme un des beaux arts", je ne me risquerai qu'à embrasser une suite de prénoms :
Alicia, Aurore, Benyamin, Camille, Florence, Garance, Jean-Baptiste, Jeanne, Keïla, Laurent, Léna, Lysiane, Marion, Myriam, Noé, Tatiana, Tiffany, Viviane : sachez que cette année m'a procuré beaucoup de joie. Je me suis (un peu plus) rappelé de mes rêves ces dernières nuits, et j'ai revisité mes 11 ans avec délectation et étonnement.
Ce spectacle sur le rêve a beaucoup touché le public. Il semblerait que l'axe "insatisfaction dans la vie quotidienne / peur de réaliser les désirs évoqués dans les rêves" ait parlé à la plupart des gens. Nous en étonnerons-nous ?
Le rapport à la mort, et au travail de deuil, s'il était un axe d'écriture et un hommage plus personnel, a semble-t-il rendu l'ensemble plus philosophique que "surréaliste". Bien que l'hommage aux surréalistes et à leur travail de transformation du monde, de la vie et de l'entendement humain, figurait en filigrane (en témoigne l'affiche du spectacle), je ne suis pas mécontent que la pièce n'ait pas évoqué qu'un délire poétique sans queue ni tête.
D'une construction jugée plus limpide que "Tabula Rasa" (décidément très mal comprise), je m'étonne qu'un récit sans héros, sans contextualisation réaliste, et sans autre enjeu dramatique que de réveiller un dormeur jamais nommé, et jamais dévoilé, paraisse plus compréhensible qu'une intrigue policière à la lisière du fantastique. Sans doute l'année prochaine aurai-je des retours plus dubitatifs sur cette "Etoffe des songes" qui finira bouffée aux mythes dans un placard à souvenirs.